Pour ce premier concert de la septième édition de L’Impérial Annecy Festival, c’est plus la pluie que le soleil qui est au rendez-vous. Aussi, c’est sous la « tente Impériale » que va se dérouler le concert. La salle est comble lorsque la rythmique de l’orchestre se présente sur scène et entame It Don’t Mean A Thing, le célèbre thème de Duke Ellington, Zoot Daniels entre à son tour, et lui et ses Zooters sont maintenant au complet. Pour accompagner Zoot Daniels au chant, à la clarinette et au saxophone ténor, nous avions à la batterie Stéphane Commecy, à la contrebasse Denis Dessallian et à la guitare Siegfried Mandacé. A la sonorisation il y avait David Hessabi.
Dès ce premier thème ça pulse fort, Zoot Daniels de sa voix de crooner chante le thème et se lance dans un scat plein de swing, puis c’est au batteur Stéphane Commecy de se lancer dans un solo, le guitariste Siegfried Mandacé démontre à son tour la parfaite maîtrise de son instrument. On sent entre ces musiciens une très grande complicité. Dans le second thème I Told Ya I Love Ya Now Get Out après l’exposition du thème à la clarinette et à la voix, le guitariste enchaîne avec un solo où les phrases mélodiques et parfaitement placées rythmiquement se suivent avec bonheur, le contrebassiste lors de son solo fait chanter la contrebasse avec beaucoup d’à-propos. Puis suivent les thèmes de la grande période des standards américains comme Don’t Get Around Much Anymore, Lullaby of Birdland, Do Nothin’ Till You Hear From Me, That Old Black Magic, Chicken Rhythm où Zoot Daniels nous gratifie d’une interprétation très personnelle en imitant parfaitement le caquètement d’une poule à la grande hilarité du public. Et le set se termine sur Wham Re Bop Boom Bam un des succès de l’orchestre de Glenn Miller.
Nous avons vu un public content, des musiciens qui se sont fait plaisir sur scène, une bonne sonorisation, c’est la recette complète d’un concert réussi.