Elle la voltigeuse, lui le taffetas
Elle le rubis sur touche, lui le maharadja
Elle la gamme par ton, sur tous les tons, lui le tonton tintinnabulant
Elle la force la maîtresse de l’orage, lui l’éclaireur
Elle celle qui parle aux dieux, lui qui les convoque
Elle qui fait tomber la pluie de notes
Elle Mal Waldron, lui oui
Lui le détendeur, elle la source
Elle le refuge des sensations, lui l’habité
Elle l’insoumise, lui l’enchanté
Elle la des-sinueuse, lui les arabesques
Elle domine son domaine chiche, lui Lubat en haut
Elle my Cecil Taylor is rich, lui Elvin j’ose
Lui l’éclairagiste, elle la densité
Lui le dénicheur du temps, elle les soubresauts, histoires avortées
Lui le grand chambardement, elle les plaintes et les joies
Lui le tic-tac, elle la lumière
Lui l’éclat des peaux, elle l’égrenage
Lui le sentimental débordant, elle dans le vent
Lui le tambour in Air, elle les mains rieuses
Elle lonely, lui woman
Elle l’évocatrice, lui l’ébaucheur
Elle hors net, lui Cool man
Elle et lui, magiques volubiles
Lui et elle, merveilleux humains
Piano-batterie, leurs deux cœurs
Une et diverse, la musique
[NDLR : Dommage le lighteux appointé par le festival a continué à faire ressembler les musiciens à des Schtroumpfs]