Petit rappel pour notre mémoire : nous avions assisté au premier concert du trio Dreisam en France à La Clef de Voûte le mercredi 11 janvier 2012, voir ici.
Après plusieurs années de pérégrinations jazzistiques, nous les retrouvons en ouverture de la sixième édition du Poët Laval Jazz pour ce qui va s’avérer être leur dernier concert en France avant un ultime concert en Allemagne. Chacun des musiciens devant se consacrer à d’autres projets.
Magnifique endroit que cette cour de la Commanderie perchée tout en haut du pittoresque village médiéval de Poët-Laval.
La musique est ici magnifiée par ces pierres qui jouent avec le soleil couchant.
Dès le premier morceau Leto Oro on comprend que le set va bien se passer. Nora est dedans, ses compères suivent. Le groupe est en confiance, les trois musiciens se regardent, les sourires s’échangent. Les morceaux déroulent. Nora Kamm, très en forme, excelle ce soir au soprano n’hésitant pas à partir dans des hauteurs qui témoignent de son assurance.
Ovation sur Realidade, suivi par un solo de batterie complexe avec un jeu de grosse caisse impressionnant qui recueille également tous les suffrages. Zaza Desiderio est également chaudement applaudi. Camille Thouvenot abat un gros travail sur ses claviers, agilité, rythmes variés, tout y est.
Suivent quelques morceaux de leur second album : Procissao, La chasse au Papillon, For Michel (Petrucciani) de Camille et une composition de Zaza, Dona Nilva dédiée à sa mère.
Final sur un des tubes du groupe Déménagement.
On ne va pas se quitter comme ça et nous aurons droit à un rappel plantureux avec Lazy Lady.
Assurément, et je suis un peu triste de l’avouer, le meilleur concert de Dreisam qu’il m’ait été donné de voir.
Prochain et dernier rendez-vous avec Dreisam, le 15 novembre à Francfort-sur-le Maine (ce n’est plus Rhône-Alpes)