Cela faisait des années que Cécile Jacquemont, directrice artistique de l’Auditorium de Villefranche-sur-Saône souhaitait inviter la chanteuse canadienne. C’est chose faite ce soir. Et le courant est passé de suite entre l’équipe de l’Auditorium et le groupe.
Terez Montcalm profite de cette tournée pour roder un nouveau répertoire qui composera son neuvième album à sortir au printemps 2020. Mais elle n’oublie pas ses amours pour la chanson française et le jazz.
Son set débute par une revisitation d’un Black Trombone très personnel où sa voix d’une raucité intense fait merveille.
On découvrira donc ce soir quelques nouvelles chansons comme ce Docteur où elle délaisse sa guitare pour s’appuyer sur le très précieux Jean-Marie Ecay, sideman recherché et guitariste émérite.
Au rayon des reprises on reconnaîtra avec un peu de difficultés Les feuilles mortes qui ont été très désarrangées par contre pour Misty on y est. Idem pour ce Sweet Dreams, le tube du groupe pop Eurythmics.
Côté nouveauté on découvre ce Drive to New York, la “pomme” est source d’inspiration pour Terez qui y fait plusieurs séjours par an (“Montreal – New-York, c’est juste sept heures de route! “).
Autre nouveauté, sa formation a changé. Certes Jean-Marie Ecay est toujours là, mais Julien Herné à la basse et Tao Herlich à la batterie accompagnent désormais Terez Montcalm. Bonne pioche.
Premier rappel sur un de ses tubes Voodoo child, amorcé par un joli chorus de batterie et avec un solo de basse au milieu. Ce n’est pas fini, le groupe reprend Philadelphia de Neil Young, où Jean-Marie Ecay nous offre un solo ciselé et frais.
Ce set est passé bien vite alors qu’en fait il a duré plus d’une heure et demie.