Pour le vingtième anniversaire de l’espace Navarre de Champ-sur-Drac, le Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival invite une artiste dans la grande tradition des chanteuses de jazz. Sur scène, Marie Carrié, entourée de ses musiciens occupe tout l’espace. Nos yeux ne voient qu’elle et nos oreilles ne la quittent pas !
Sur une introduction de Samuel Hubert à la contrebasse, sa voix claire, chaude, parcourt une large tessiture. La guitare de Yann Pénichou chante, résonne.
Sur Lover Come Back To Me, chanté par Billie Holiday mais aussi par Ella Fitzgerald, Marie scatte vite, avec enthousiasme. On est déjà conquis !
Passant du jazz classique à la musique brésilienne, elle interprète une composition d’Antonio Carlos Jobin avec plaisir et dextérité. Suivront un thème sans paroles, tout en scats, un autre qui swingue chaleureusement puis une improvisation sur Parker’s Mood de Charlie Parker. Sa voix est stridente, expressive, les paroles coulent, rapides. La guitare se lamente.
On retourne au Brésil sur Rio : Après une longue introduction à la guitare, une danse suave, une voix chaude, des scats fougueux nous enveloppent, puis suivra une ballade douce pour une belle promenade : L’Etang de Paul Misraki.
Rires, tendresse, ballades, fougue, samba, … s’enchaînent pour terminer sur Just In Time de son dernier CD. A cent à l’heure, la voix décolle, puis redescend, grave. Les mains accompagnent les paroles, la guitare s’affole pour notre plus grand bonheur !
Ah ! Nous sommes ravis d’être venus !