Le Quartet nous présente ce soir son futur album “Se souvenir des belles choses” qui était déjà le nom de leur premier EP (disque de promo), déjà un bijou.
L’entame du set se fait avec le morceau éponyme.
On comprend que ces quatre-là vont nous promener dans leurs souvenirs.
Juste avant l’orage est un thème très fort dont le titre n’est pas volé. Une énergie qui circule, la clarinette de Vincent Périer nous foudroie. Mais fort heureusement le piano nous ramène à la fraîcheur.
Zaza Deisderio, le batteur, nous offre une de ses compositions In the silence. Sérénité garantie.
Puis un thème très doux Popeyonne et Peillaro écrit par Camille Thouvenot, aux claviers, en hommage à ses parents.
Anitcha est inspiré d’un voyage en Inde et fait référence au concept d’impermanence. Le Moog se fait plus présent et la batterie plus percussive en contrepoint des lignes de violoncelle et de clarinette.
Changement de registre avec Au revoir là-haut* qui commence par un solo de batterie puissant ; Audrey nous lit par dessus un court texte qui évoque une “gueule cassée” : “Edouard Pericourt a 24 ans en ce mois de novembre 1918…”
* : inspiré de la lecture du livre de Pierre Lemaître “Au revoir là-haut”.
Final sur L’envolée un des premiers morceaux du groupe créé à Rio de Janeiro en 2012 pour conjurer la fin du monde prévue pour le 21 décembre de cette année-là. Ce morceau nous offre un magnifique chorus de clarinette où Vincent Périer est bien épaulé par ses comparses. Zaza n’est pas en reste et se distingue par la richesse des accompagnements avec notamment la grosse caisse.
Rappel évident avec Les couleurs d’automne.
Ce quartet que l’on connait bien fait son bonhomme de chemin et nous attendons l’album.