Essai transformé pour ce premier « Rendez-vous Jazz » du Hot Club de Lyon dédié à Duke Ellington (voir ici). Ce géant de la musique afro-américaine est rien moins que le président d’honneur du club, excusez du peu. Cela depuis 1969 où après s’être produit à Lyon il a fini la soirée au Hot et y est revenu pour ses 72 ans.
L’équipe du Hot Club a concocté une émission spéciale conçue avec intelligence et une mise en scène sympathique en dépit de l’économie de moyens. Trois narrateurs Audrey Podrini (violoncelliste et auteur des textes), Isabelle Gireau (Présidente du Hot Club de Lyon et documentaliste de l’émission) et Josselin Perrier (batteur), se succèdent pour aborder d’un manière synthétique la longue carrière du Duke en la décomposant en quatre mouvements.
En un peu plus d’une heure des impasses ont été faites mais le principal y est dont quelques extraits de vidéos d’époque.
Onze formations ou musiciens interprètent chacun un titre emblématique de Duke Ellington, spécialement enregistré pour l’émission. Nos trois intervenants prennent le temps de présenter chaque formation ou musiciens par le menu, et c’est bien.
1er mouvement 1920 – 1939 : Emergence du style « Jungle »
East St louis go toodle-oo, par The stomp factory
Creole love call, par Audrey Podrini & friends
Sophisticated lady, par François de Larrard et Michel Colon
Caravan, par Célia Kameni et Zaza Desiderio (dans une version minimaliste et émouvante)
I let a song go out of my heart, par Stéphane Rivero et Jean-Louis Almosnino
2ème mouvement : 1939 – 1945: Le Cotton Club, Billy Stayhorn, le big Band
Koko, par the Holy Bounce Brchestra
Just squeeze me, par Jérôme Duvivier, Steven Criado et Gil Lachenal
3ème mouvement : 1945 – 1954 : Les suites ; Les vaches maigres
4ème mouvement 1955 – 1974 : retour en grâce
I don’t mean a thing, par Camille Thouvenot et Li’ang Zhao au erhu (si, si !) (et croyez moi ça swingue et ça se marre)
Mood indigo, par Djoukil avec comme invités François Theberge et Tatiana Udry
African flowers, par Olivier Truchot
In the sentimental mood / take the WRONG train, par Mario Stantchev et Christophe Lincontang [NdlR : Mario insiste sur WRONG en majuscules]
A refaire !
Note : Cette émission est dédiée au regretté Jean-Claude Carrière, (spécialiste entre autres de Duke Ellington, il était président de « La maison du Duke »)