Où l’on retrouve dans le magnifique parc du château Bouchet à Fareins (01) et ses arbres pluti-centenaires, à l’ombre de la bâtisse nos deux duettistes Mario Stantchev au piano et Chistrophe Lincontang.
Sur la scène un imposant imposant Bösendorfer Impérial mis à disposition par l’ami Yves Dugas.
J’ai bien fait d’arriver en avance, cela m’a permis de profiter de la trentaine de sculptures réparties sur l’ensemble des 4,5 hectares du parc. Malheureusement cette biennale s’arrête le 14 juillet. Faites vite ! (mais les sculptures devraient rester en place)
Jacques Seigneret (Directeur de Jazz à Fareins) fait office de Monsieur Loyal et présente le concert avec sa verve habituelle et une certaine érudition. Platon, Bach, Samson François et d’autres sont convoqués pour ces prolégomènes brillants.
“Puisque vous aimez J.S. Bach … je vais commencer par une pièce à la manière de…” nous dit Mario Stantchev, ainsi débute ce concert “entre amis” (nous étions plus de deux cents) et puis très vite on bascule sur un standard (Autumn leaves) avant de passer aux compositions de l’un et de l’autre qui constituent un nouveau répertoire intitulé “Soul Songs”.
Christophe est très à l’écoute de son complice car Mario est plutôt du genre facétieux et à sortir fissa des balises.
Le pianiste comme à son habitude ne tient pas en place et sur son banc, les talons martèlent le tempo ; la jambe droite s’envole ; il se retrouve debout voire même va “au coin” pour laisser son comparse se débrouiller seul…. et cela peut durer à tel point que Christophe lui envoie des message à la mer pour lui suggérer de revenir.
Les deux se connaissent sur le bout des doigts et se font une confiance aveugle. L’un lance un truc, l’autre le happe vite fait et ils s’amusent ensemble. Musicalement c’est du bonheur. Virtuosité et technique sont au service de la seule musique.
Le set s’achève sur un standard très connu Stella by starlight qui devient ici Stella in Mexico. Mario en profite pour faire participer le public un peu en chantant mais surtout en battant les temps avec les mains.
Tout le monde est ravi.
Suivront les discours des édiles locaux où nous découvrirons qu’ainsi la commune de Fareins est devenue une “capitale de la culture”. Youpi !