(69) RhôneLa Clef de Voute

10/03/2022 – Convert-Michel-Soulas à La Clef de Voûte

Ça faisait longtemps (trop longtemps) que je n’avais pas remis les pieds dans le club des Pentes.

Rien n’a changé mais une première surprise : la jeunesse des clients. Ça change et c’est prometteur pour l’avenir.

Les trois amis, Benoît Convert, Thibaud Soulas et Marc Michel, car ils le sont vraiment depuis un paquet d’années sont tout heureux de se retrouver sur la petite scène pour amener des “good vibes” en dépit de la grisaille ambiante.

Il vont tourner autour de standards qui seront prétextes à de beaux échanges et des chorus bien roboratifs.

Cela démarre avec If I should loose you. D’emblée Benoît nous montre sa dextérité et sa maîtrise sur sa vieille Gibson électrique. Devant un parterre de musiciens, et non des moindres, apprécie. Plus tard Philippe Roche nous confiera avec sa bonhommie habituelle qu’il est venu prendre une leçon, c’est dire !

Puis un extrait de la comédie musicale “Singing in the rain”.

Tout va bien, Thibaud danse et chante sur sa grand-mère, Marc grimace comme à l’habitude et Benoît est sérieux comme un pape. Les trois envoient du pâté !

Il n’y a pas que des standards. Benoît nous propose une des ses ballades Turbulences.

Puis après une intro très personnelle on reconnaît On a Green dolphin street.

Le premier set s’achève sur un des tubes des Jazz Messengers Nica’s Dream. Benoît se lâche et ouvre la voie à un gros solo de batterie où Marc donne tout ce qu’il a, ce qui ne laisse pas le public indifférent.

Le second set reprend sur un thème de Monk Let’s cool one histoire de recommencer en douceur. Ce qui n’a pas empêché Marc de nous livrer un autre solo bien fouillé.

Suit une jolie ballade dédiée à Thibaud Je tombe amoureux trop facilement.

Pour There will never be another you l’intro est encore une fois confiée au batteur qui nous offre un long solo aux mailloches et nous montre toute la palette de sons qu’il est capable de sortir de ses peaux et cymbales.

Pour ces retrouvailles avec le lieu nous avons passé une soirée délicieuse à écouter des standards joués avec gourmandise.

 

Ont collaboré à cette chronique :