La vie des festivals est faite de rencontres humaines d’exception, de moments musicaux magiques, mais aussi de contraintes et de difficultés. Gérard Duchamp le sait bien et il tient, à ce moment du festival, à remercier longuement l’équipe de bénévoles qui l’accompagne dans l’ombre depuis six ans. Les copains, sans qui rien ne pourrait se faire sont invités à monter sur scène pour y être applaudis, comme il se doit.
Place à Alzy trio qui assure la première partie de soirée. Ces trois là s’y connaissent en amitié. Vingt ans qu’ils jouent ensemble ! Le lien qui les unit est formé de seize cordes, dix en acier pour résister au temps et six en nylon pour laisser un peu de liberté. Seize cordes et un amour de la musique qui unissent Christian Sanchez (guitare nylon), Thierry Rampillon (guitare jazz) et Pascal Kober ( basse acoustique et voix).
Alzy trio se coule dans un mélange de standards de jazz, de bossa nova et de chanson française avec des arrangements propices à l’écoute et à la détente. Le set se promène de Whisper not de Benny Golson à Birdland de Weather Report en passant par La Javanaise de Gainsbourg. Chaque morceau est commenté par Pascal Kober, intarissable d’anecdotes sur les auteurs, les musiciens, les morceaux… et lorsqu’il ne parle pas, il chante. Sa voix chaude se prête particulièrement bien aux morceaux choisis.
Au bout du set, seize petits liens nous relient à ce groupe fort attachant !