Le quintet du vibraphoniste Lenni Torgue s’est produit ce vendredi sur la scène stéphanoise désormais célèbre “le Solar”.
Cette formation développe un climat très particulier dû à la complexité des textures et des harmonies, à un attachement marqué à la tradition de la musique de jazz tout en étant ancré dans la modernité c’est à dire dans le métissage de musique venues d’horizons divers, le “global jazz”.
La sonorité charnelle du vibraphone de Lenni Torgue alliée à la délicatesse du jeu de flûte d’Arthur Tanguy et au phrasé épuré du saxophoniste Léo Fumagalli a réinventé l’alchimie du complémentaire.
La section rythmique est composée d’Yves Marcotte contrebassiste d’une grande élégance et du batteur Samuel Dhüsler maître dans l’art de faire frissonner les cymbales.
Le groupe nous a proposé une musique profonde et crépusculaire, au parfum envoûtant, teinté de nostalgie donnant dans la rêverie, nous invitant à une écoute méditative, voluptueuse et apaisante.
