La chanteuse Andreïa est originaire de Colombie, comme ses musiciens, et écrit principalement en Espagnol. Elle maîtrise bien notre langue et nous explique par le menu ses textes.
Ses compositions alternent jazz traditionnel et latin jazz. Une jolie présence sur scène. Elle sait se mettre le public dans la poche par sa sincérité et la qualité de sa prestation.
Dès le deuxième morceau son guitariste Ivan Quintero nous gratifie d’un superbe chorus.
Derrière, Sebastian Betancur (batterie et percussions) ; Fabrizio Nicolas-Garcia (contrebasse) et Juan-Manuel Nieto (piano) assurent une rythmique impeccable.
La seule chanson en Français de son album -une langue qu’elle respecte trop pour la maltraiter- s’intitule Bout de chemin avec une écriture musicale complexe et agréable et quelques surprises vocales.
Te repito présente la particularité de reprendre en début de ligne le dernier mot de la ligne précédente tout en racontant une histoire. Andreïa nous précise qu’elle s’est bien amusée à faire cet exercice.
Le set s’achève sur Todavia no inspiré du chant improvisé des lavandières dans la jungle colombienne en s’attachant à retrouver les sonorités de ces chants et de la nature. Surprenant et attachant.
Une jolie découverte. Merci Crest Jazz.