(26) DrômeParfum de Jazz

16/08/2022 – Berzingue à Buis-les-Baronnies pour Parfum de Jazz

En cette fin de matinée c’est sur l’agréable place du Quinconce, ombragée par des platanes pluri-centenaires que ce déroule l’événement .

C’est le quartet Berzingue qui est à l’affiche. Du swing manouche pur sucre qui plait à toutes les générations. Et ce qui ne gâte rien, il s’agit d’une formation drômoise.

Une courte balance en guise d’échauffement et le concert débute pile à l’heure. Onze heures du matin ça fait tôt pour des musiciens… et pour nous aussi !

Comme l’indique Maxime Tritschberger “Un concert de bon matin se doit de commencer par Songe d’automne“. Et c’est à Lucie Girard que revient l’honneur d’entamer les premières mesures au violon , un jeu précis et alerte qui augure bien De la suite .

Puis Ivan Gorier, l’un des deux guitaristes introduit Les gosses de la rue.

Sur Blue drag les voix de Lucie, César et Maxime se joignent aux instruments.

Ensuite dans la même veine nous entendrons un standard majeur Them there eyes.

Ce quartet n’est pas qu’un diffuseur de standards, en effet, il présente de nombreuses compositions des uns ou des autres. C’est bien écrit et surtout très bien joué sans rechercher la virtuosité qui plombe parfois des concerts de ce genre.

Le concert matinal s’achève sur une chanson enlevée Some of these days et un blues Cano Blues une composition de César Nicolaieff, le deuxième guitariste.

On note qu’en dépit de l’horaire le public est venu en nombre … et est resté. Le swing manouche rassemble toujours autant. 

Voilà pourquoi ce festival existe depuis plus de vingt ans , diffuseur de culture pluri -ethnique , d’instruments divers et variés à l’infini et que l’on veut étouffer par le mépris .

Les concerts gratuits, dans les villages autour de Buis-les-Baronnies, représentent l’apport culturel que se se doit d’organiser Parfum de Jazz, pour ne pas être un festival élitiste et grâce à la manœuvre habile consistant à supprimer les subventions au dernier moment, c’est ce type de concerts ouvert à tous qui disparaîtront en premier . 

L’accueil , la présence et l’enthousiasme manifesté du public, était la preuve de cette nécessité impérieuse du maintien de cette manifestation et pourtant cette année faute d’aides certains concerts seront supprimées et même le festival est remis en cause pour l’année prochaine … 

Lucie Girard: violon, voix ; Ivan Gorlier: guitare ;  César Nicolaieff: guitare, voix ; Maxime Tritschberger: contrebasse 

Ont collaboré à cette chronique :