(69) RhôneJazz sur les places

18/09/2022 – PFT Trio à Jazz Sur Les Places

Ce trio est constitué par trois amis qui s’embêtaient pendant le “deuxième confinement”  et qui pour y parer se sont mis au travail. Patrice Foudon est au sax ténor et à la direction ; Bruno Simon à la guitare électrique et Christophe Lincontang à la contrebasse. Trois cadors de la scène jazz rhônalpine.

Le concert nous est présenté comme un tour par les standards de jazz histoire de passer une après midi dominicale tranquille et cela commence par … une composition Parole tactile, une entame toute en douceur, parfait pour nous mettre dans l’ambiance de ce trio cool sans batterie.

Bruno vient avec une composition de guitariste Scovid 2.0, allez comprendre pourquoi !

Suit une autre composition de Bruno appelée Projet 7, ici nous sortons de notre torpeur car c’est plus rythmé. Gros chorus de guitare bien soutenu par le groove naturel de Christophe Lincontang .

Colchick dans les prés est un hommage de Patrice au regretté Chick Corea, un tango lent comme il les affectionnait.

Les petits mouchoirs ne sont toujours pas un standard mais bien une composition de Patrice.

Ce premier set s’achève sur une composition de Bruno très rock intitulée Nu (allez savoir pourquoi ?).

 

Bon nous avons bien compris que les standards nous n’en n’aurons pas.

Le second set débute sur La danse des Sglorgs, de Patrice. Encore un travail d’orfèvrerie à trois sans batterie. La contrebasse cale la pulse, sax et guitare brodent dessus. La guitare scofieldienne donne la direction, le sax la rejoint sur des unissons avant de s’envoler à son tour. Superbe.

Circonvolutions est entamée par la contrebasse chacun y va de son chorus.

Martine et Jeannot est le prochain non-standard. Le sax est rond et profond, la guitare utilise un peu de wah-wah. Une douce ballade. Jusqu’à ce que la guitare énerve un peu le propos.

Le concert s’achève sur une composition de Bruno Simon, Trapèze.

Nous attendions Petite Fleur pour le rappel. Il n’y en eu point !

Ont collaboré à cette chronique :