Champian Fulton lance le concert avec I Love You, Yes I Do, chanté par Dinah Washington, l’une de ses références. Voix et piano s’associent pour ce Rythm & blues élégant. La batterie et la contrebasse l’entourent chaleureusement.
Suivra un duo avec le contrebassiste Alex Gilson. La voix claire monte puis redescend gravement. Le piano reste discret. Soudain, changement d’ambiance, célérité, chaleur, enthousiasme éclatent. La batterie s’envole.
Pour You Don’t Know How Much I Love You , mélodieux et amoureux, les doigts roulent sur le clavier, enchanteurs.
En 2020, Charlie Parker surnommé Bird ou Yardbird aurait eu 100 ans. Suivront donc ici quelques morceaux qu’il a interprétés, un Tribute to Bird en quelque sorte.
Un duo voix et contrebasse lance East of the Sun, West of the Moon. Le tempo est bien marqué, le piano martèle les notes, crescendo… On s’amuse.
Pour cette délicate ballade, Just Friends, voix profonde et piano se rencontrent pour un léger swing. Champian joue avec son instrument comme avec un tendre ami.
Changement d’atmosphère avec Yardbird Suite. Vivacité, jeu entre les instruments qui se répondent, se relancent. Armando Luongo, à la batterie, s’exclame rondement.
S’enchaîneront plusieurs thèmes, des swings alertes ou de vibrantes ballades où la voix chaude de Champian et le roucoulement de son piano font merveilles.
Pour It’s All Right With Me, le piano, très rapide, jovial nous enthousiasme. Un solo de batterie qui claque n’en finit pas. La salle applaudit, exaltée.
Pour le premier rappel, I Confess’ I love you, I need you, le piano batifole, les balais lèchent les cymbales, la contrebasse résonne gravement.
Et il y eut une deuxième rappel ! Une composition de Champian intituée Happy Campers qui gronde et roule.