On sait désormais que les jam du mercredi au Hot Club de Lyon sont très courues. Ce qui surprend avant tout c’est la jeunesse du public avec une majorité de trentenaires voire moins. Des couples, des musiciens. Ils arrivent tard mais avant la fin du premier set la salle est pleine et un vigile est chargé de faire le service d’ordre pour éviter les sursauts de bruits qui gênent les voisins voire les commerçants (!).
En tous cas cela fait plaisir à voir. Le public est plutôt bruissant. Il n’a pas les mêmes codes que ses aînés.
Olivier Truchot est à la manœuvre depuis son piano, il est assurément le couteau suisse du club aussi à l’aise en bop, qu’en mainstream qu’en latin. Il est secondé à la rythmique par Mario Vargas aux percussions (et) Isel Rasua à la batterie (batterie) et Rui Barossi à la contrebasse. Ces trois-là donnent toute sa légitimité à ce set. Devant deux soufflants Boris Pokora au sax et Thomas Leroux qui remplace à la trompette.
Après, la scène verra déferler nombre de musiciens pour la jam.
