(69) RhôneÇa Jazze Fort à Francheville

03/03/2023 – Cissy Street pour Ça jazze fort à Francheville

Accueilli par une vidéo sur les événements passés et à venir de l’association « Ça Jazze Fort à Francheville », le public se presse pour garnir les fauteuils bleus de la salle Barbara.
Plus aucune place libre lorsque le président Alain Mercier nous accueille… Après les remerciements d’usage, c’est Julien Canel, chargé de la communication digitale, qui évoque le groupe de ce soir et nous prépare à la soirée du 24 juin prochain.
Nous voyons ensuite s’installer le groupe Cissy Street dont les jeunes membres ont tous un lien avec Lyon. À jardin, Vincent Périer et son sax, dans une magnifique chemise à fleurs à côté de Simon Gérard au trombone dont le tee shirt représente la famille Simpson encadrent le leader du groupe, Francis Larue, dont la guitare Fender blanche tranche sur le rouge de sa chemise ouverte. À cour, Sabri Belaïd s’assoit derrière sa batterie et Étienne Kermarc tient fermement sa basse Fender, qui cache partiellement un tee shirt évoquant la Californie.
Nous allons assister à une succession de morceaux dont Cimarrons où trombone et sax alternent les solos… Puis Francis présente Rubber Ducks, suivi de Julian où le trombone solo se fait entendre puissamment tandis que le bassiste nous incite à taper dans les mains… Solo de batterie, rejoint par le groupe, solo de Vincent en front de scène, à nouveau solo de batterie. Francis présente alors Sabri, Étienne, Simon, Vincent, remercie toute l’équipe organisatrice… et nous annonce La Tour du Pouvoir, titre éponyme de leur album sorti en 2020.
Quant à la Compo 2 jouée ensuite, elle sera dédiée à Wayne Shorter, disparu la veille. Meters, débuté par un long solo de guitare qui dialogue ensuite avec les musiciens du groupe, est un hommage aux Meters, groupe mythique de La Nouvelle-Orléans. A3 nous avait été présenté dans leur premier album de 2017, c’est alors que Vincent nous demande de taper dans les mains et Simon nous gratifie encore d’un long solo. Cool porte bien son nom, Simon revient avec un solo dans l’écrin de ses amis l’accompagnant avant un solo de guitare. Compo 1, Compo 3, solos de guitare, rapidité du jeu, solo de trombone… communion du public tandis que le député de la circonscription, arrivé durant le concert, cède à l’ambiance survitaminée du set…
Tric ! puis Jabo and Clyde terminent ce temps de musique urbaine moderne et  festive où Vincent et Francis se relaient en bord de scène.
Pour le rappel demandé et attendu par le public conquis par le groove entêtant, le funk explosif les solos jubilatoires et les mélodies qui ravissent les oreilles, ce sera Groovement malade.
Le public s’est levé, esquisse quelques pas de danse, communie avec ces cinq artistes virtuoses, qui nous proposent une incursion dans la musique « jazz » d’aujourd’hui, urbaine, positive, dynamique où les sons explosent, fusionnent pour une fête des oreilles, des corps et des cœurs !

 

NdLR : Merci à Alain Pinard pour le prêt de ses photos

Ont collaboré à cette chronique :