Première partie : Walk’in Jazz Combo
En démarrant tambour battant le set avec 500 miles high de Chick Corea, le trio formé par Alain Perissat (basse), Jean-Benoît Hirlermann (claviers) et Fabrice Lombard (batterie) s’aventure sur les routes du jazz fusion. Ces musiciens expérimentés explorent cette époque riche où le jazz devenait électrique et les solistes pouvaient venir sur le devant de la scène pour performer dans des chorus incroyables.
Au programme Miles Davis, Pat Metheny, Steve Kuhn, … Alain Perissat nous démontre là sa maitrise de la basse six cordes, piano et batterie assurent. Une bonne entrée en matière !
Seconde partie : Hirsute
Longtemps je suis resté à me demander comment chroniquer le concert d’Hirsute, comment rendre compte de cette musique sans pouvoir faire référence à tel ou tel artiste ou à un style, un courant.
J’ai aussi essayé de parler d’introspection, de monde imaginaire, de voyage musical, tout est vrai ! Ce qui est sûr c’est que cette musique est le reflet d’une âme, d’une personnalité. Cette âme, cette personne, c’est Anne Quillier, calme et fluide par moment, tourmentée, déroutante, explosive, … A l’instar d’un écrivain elle s’écrit au travers de sa musique.
Elle réussit à réunir autour d’elle un groupe de musiciens qui se fond dans cet univers. Michel Molines (contrebasse), Guillaume Bertrand (batterie), Pierre Horckmans (clarinette basse) et Damien Sabatier (saxophone baryton) jouent la bande son du film biographique d’Anne Quillier.
A la fin de ce concert, on sort tout ébouriffé et, comment dire, …, hirsute.
PS : la soirée s’est terminée par une jam session d’amateurs venus jouer avec leurs binious quelques standards.