Dernière soirée à jazz’Alp
Les meilleures choses ont une fin, le festival Jazz’Alp ne déroge pas à la règle. Pour finir en beauté, quoi de mieux qu’une soirée festive.
En première partie, le groupe Buenos Feregil. Un septet formé autour de Fabrice Bon (saxophone soprano et flûte traversière) pour un set latino fort agréable. Variété des instruments, du chant des flutes traversières et du saxophone supportés par une section rythmique légère. On prend du bon temps avec Buenos Feregil.
Fabrice Bon: saxophone soprano, flûte traversière ; Christine Lamy: flûte traversière, voix ; Philippe Forest: piano ; Richard Brenier: saxophone ; Marc Gaigé: guitare ; Gilbert Kock: basse ;Regis Schneider: batterie
Tram des Balkans
Début de concert en trio à la guimbarde, dernier appel aux voyageurs avant le départ. Le Tram prend son élan sur les rails de l’Alpe et prend rapidement de la vitesse. On ferme les yeux et en l’espace de quelques secondes on se retrouve au milieu des balkans à la croisée des chemins entre l’Europe et l’Asie. Dépaysement assuré, allez mesdames et messieurs, vous êtes montés dans le tram, le Tram des Balkans. Trinquez, buvez notre Spritz de bienvenue et jetez vos verres derrière votre épaule, à la russe !
Tout est en place, on est entre de bonnes mains, alors on prend de la vitesse. Pas de risque, Vincent Westphal (clarinette, voix) ; Diego Meymarian (violon, Mandoline, banjo, voix), Vincent Gaffet (accordéon, harmonica, voix) ; Mathieu Cervera (batterie) et Nicolas Canavaggia (contrebasse, basse) sont aux commandes.
On ne comprend pas toujours les langues parlées dans les pays traversés, mais la musique est bonne. Influence klezmer, tzigane, mais aussi incursions dans le ska, la pop, les valses … pas de frontière, pas de passeport !
On vous l’avait dit, les voyages dans le Tram des Balkans ne sont pas de tout repos. Les paysages sont magnifiques, plaines, montagnes, douces vallées, montées abruptes, ….
Le groupe assure une mise en place impressionnante de justesse et de précision avec une scénographie à la hauteur.
Et comme ça, au détour d’une valse, les chaises se retrouvent cantonnées contre le mur et les couples se forment. Il fallait s’y attendre. Ça virevolte, ça chante, ça danse et le concert se termine dans un énorme bal folk, non jazz, non tout simplement d’une musique du monde qui fait du bien entre les oreilles. Ça tombe bien, on en a bien besoin en ce moment !
Ainsi s’achève la 7ème édition Jazz’Alp. Gérard Duchamp, président sortant du festival est rassuré et Francis Waelterle, son successeur est confiant: l’équipe de bénévoles assure, le public en redemande, les artistes ont particulièrement apprécié l’accueil cosy en chalet de montagne et surtout la cuisine de Brigitte dite Bibi ! Bravo à toute l’équipe et longue vie à Jazz’Alp !!!