Une fois de plus le club est bien rempli avec un public très divers composé de jeunes, de touristes. Encore une fois de nombreuses personnes découvrent le club. Etonnant !
Ce soir le saxophoniste Thomas Ibanez (quasi “régional de l’étape” vu qu’il est originaire de Vienne) s’est entouré de Fabien Marcoz à la contrebasse et de l’ami de longue date Romain Sarron à la batterie.
Ce trio est constitué pour accueillir le guitariste new-yorkais Saul Rubin (Roy Hargrove, Sonny Rollins… excusez du peu), technicien hors pair qui envoûte littéralement Jean-Louis Almosnino assis non loin de moi, c’est dire!
Séquence “remember” : Thomas Ibanez nous rappelle avoir fait son premier concert sous son nom ici, au Hot Club de Lyon en 2008. Et il ne rate aucune occasion de revenir jouer ici.
Le set est placé dans un cadre du classicisme qui sied tant au saxophoniste.
Un répertoire de standards parmi les plus grands compositeurs du hard bop.
Interprétés d’une façon très propre où le groove règne en maître. Spontanément les têtes dodelinent en rythme et les pieds suivent.
En guise d’entrée en matière Earl Hines et son You can depend on me. Chacun y va se son solo histoire de se présenter au public qui apprécie et le montre.
Golden rule est une jolie composition de Saul Rubin, une ballade acidulée qui nous transporte.
Pour achever le premier set ils nous offrent une version très enlevée de In the still of the night, où Thomas n’hésite pas à placer quelques accords à la Sonny Rollins.
Le second set sera de la même veine avec entre autres Ceora ou Never let me go, parfaitement interprétés. Du travail propre.