Le trio nous a proposé une plongée dans l’univers de Louis Thomas Hardin (1913-1999), alias Moondog, plus inspiré par les amérindiens que par la musique proposée par son pasteur de père.
L’intro au vibraphone offre au sax de Damien Sabatier d’entrer dans le jeu, rythmé par la contrebasse de Pascal Berne.
Mélissa Acchiardi dans l’esprit Moondog s’entoure d’objets et lance des sons inconnus, des formes musicales et sonores imaginées.
Est-ce une psychothérapie musicale, un voyage où toutes les musiques du monde sont à entendre ? Pas tout à fait, mais quel parcours ! La composition Bird’s Lament en hommage à Charlie Parker fait partie de la set list. Ce sera un vrai plaisir.
Il y eut aussi une course intense. Pascal Berne frappe des doigts le bois de la contrebasse pour débuter et, sublimé par la singularité des percussions, le sax se propage en puissance, avec pour écrin lumière tamisée.
Cet univers est très précis et il y a une intense concentration des musiciens et du public. Quelle magnifique relecture de l’univers de Moondog ce soir par le rassemblement de ces trois musiciens, un collectif talentueux.
Merci à eux !