Stacey Kent à a voix ; avec Jim Tomlinson (saxophones flûtes et voix) ; Graham Harvay (piano) et Mátyás Hofecker (contrebasse).
Autour de “Songs from other places”, un opus sorti le 17 septembre dernier.
Les trois musiciens entrent sur scène et c’est au tour de Stacey Kent. Un immense sourire illumine son visage.
Le concert débute avec cette voix douceur entre le piano et la contrebasse puis en duo avec le sax alto de Jim Tomlinson, très attentif, Jim son mari et compagnon de route.
Stacey Kent chante des chansons, en anglais, en français, des chansons d’amour surtout et toujours avec un sourire remarquable, confirmation de son plaisir d’être là pour ce beau partage.
Ce soir, c’est sa première date en France avant Paris et des concerts symphoniques notamment avec l’orchestre national d’île de France.
Stacey Kent nous conte des anecdotes vécues avec son mari en lien avec les chansons qu’elles a choisies, sur la réalité de cette longue tournée qui leur feront traverser l’Europe.
Le public est dans une écoute respectueuse, quelle sérénité ce voyage en chansons en d’autres lieux !
Un solo de Mátyás Hofecker à la contrebasse sur Les amour perdues (ne se retrouvent plus)… et nous sommes toutes et tous envoûtés par l ‘interprétation magnifique et tendre de cette chanson de Serge Gainsbourg.
C’est dans les cœurs qu’il se passe quelque chose ce soir dans le bel auditorium de la MC2, et attentive Stacey Kent nous dit merci, merci, merci.
Nous passons de La Javanaise à une lente romance piano écrite pour Stacey Kent par Tomlinson et Ishiguro, écrivain romancier et musicien japonais.
Stacey Kent a une très bonne maîtrise du français mais lorsqu’elle chante If you go away souligné par les notes du sax (ne me quitte pas- Jacques Brel), c’est d’un respect total, pour cette tendre intensité. C’est prégnant et avec le sourire, encore elle avoue l’avoir enregistré deux fois, en anglais et en français et oui, elle aime fort cette femme.
Graham Harvey est remarquable aussi au piano avec Tango In Macao. De chansons en chansons, Stacey Kent en maîtresse du jeu avec cette voix unique partage son univers pour notre plus grand plaisir. C’est si bon, on se laisse faire. Une bossa et montent montent les notes au sax avec un solo de batterie pour un final fou, fou, fou. Puis c’est le dernier titre original, en portugais avec une sensualité Brésil ou comment être heureux.
Un rappel : Avec le temps de Léo Ferré et c’est magnifique, beau et même si ça nous plombe un rien l’ambiance, sans tout décliner “Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard ” et heureux d’avoir vécu au présent cette intense soirée.