Premier set au Train Cinéma, la petite scène du Train Théâtre où nous découvrons le duo guitare / saxophone composé de Nicolas Faure et Cédric Meunier.
Ambiance intimiste pour ces compositions calmes qui laissent une large place à l’improvisation. Les deux instruments dialoguent ou chorussent, c’est selon.
Cédric Meunier possède un son chaud et n’hésite pas à explorer toute la palette de son instrument.
A son tour Nicolas Faure se lance dans un solo planant qui survole ses effets synthétiques puis est rejoint par le saxophone sur ce qui devient une valse lente très gracieuse dont le titre n’est autre que La beauté.
Pour Tatanka (qui veut dire bison en amérindien) Cédric joue de la flûte à bec, comme celle que nous avions dans notre prime jeunesse. Les deux nous brossent un nouveau paysage sonore qui évoque les grands espaces.
Black Sunday composé lors d’un long et triste dimanche d’hiver nous replonge dans les temps auxquels nous venons juste d’échapper. Ce morceau est nettement plus tumultueux.
Le blues de l’homme ivre serait la conséquence du morceau précédent. Cela débute comme un blues un peu déstructuré. A certains moments le truc repasse à la normale puis repart à la dérive. C’est amusant et bien fait.
Ce premier set s’achève sur Librevo très éthéré et plaisant.
Le second set sera dans la même tonalité mais avec des compositions nouvelles. Toujours des paysages qui s’offrent à nous. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser embarquer.
Ce duo à l’instrumentarium originale est très attachant. Une belle découverte comme nous en faisons à chaque nuit de tous les jazz, le plus souvent dans cette petite salle.
Nicolas Faure: guitare et effets ; Cédric Meunier; sax ténor, flûte à bec et effets.
