Ce sont cinq musiciens, issus de différents horizons qui sont réunis sous la houlette de Nicolas Fourgeux et de Benoît de Flamesnil, autour d’un répertoire dédié à Benny Golson et Curtis Fuller.
Le pianiste Marc Behnam a particulièrement séduit le public par son jeu riche et puissant. Un réel sens des harmonies et du groove ont fait de lui un des piliers du groupe.
Magnifiquement accompagnés par une rythmique solide et bourrée de swing, composée de l’excellent batteur Sylvain Glevarec et du contrebassiste Etienne Renard, les deux solistes ont pu laisser libre cours à une dextérité et une inventivité que je ne leur connaissais pas dans ce style.
Benoît de Flamesnil excelle dans le répertoire et pour une fois, on ne le comparera pas à Vic Dickenson ! Il a prouvé ce soir qu’il était un grand tromboniste avec sa propre signature avec des phrasés et un son qui n’appartiennent qu’à lui.
Même chose pour Nicolas Fourgeux ! Longtemps influencé par le grand Coleman Hawkins, Il a su nous démontrer que ce soir il jouait du Nicolas Fourgeux ! Une vélocité et une inventivité débridée font de lui, un des meilleurs représentant de la famille des saxophonistes ténor (A noter qu’il est tout aussi performant à l’alto !)
Des standards comme Sometimes I’m Happy arrangés à la sauce Night Coast et des compositions et arrangements de Curtis Fuller et Benny Golson ont composé l’essentiel du répertoire (à découvrir sur leurs enregistrements)
Encore un public nombreux sur la terrasse de l’Imperial Palace ! A croire que le jazz est toujours aussi populaire !
La deuxième semaine du festival commence lundi soir avec Manu Le Prince.
