Bien qu’ayant récemment supprimé « vocal » de son nom pour devenir simplement « Crest Jazzz » le festival reste très attaché à la voix. Ne serait-ce que par son stage unique en son genre qui attire tous les ans des stagiaires des huit coins de l’hexagone et même d’au delà.
Le dispositif s’est renforcé il y a trois ans par la création à Crest de « L’école de la voix » sous la direction de Loïs Le Van. Initiative qui remporte un vif succès.
Ce soir en ouverture du festival il est tout naturel d’inviter sur scène un groupe de sept chanteuses de l’école qui reprennent quelques morceaux du répertoire d’une chanteuse emblématique de la scène française et habituée de Crest.
“Hasard” de la programmation le groupe Oliphantre assure la troisième partie de soirée et donc Leïla Martial vient prêter voix forte à ses émules.
Pas facile de reprendre à sept les élucubrations vocales de Leïla. Loïs Le Van s’est donc attelé aux arrangements, avec succès. Accompagnées d’un trio de choc avec Sandrine Marchetti au piano, Roland Merlinc à la batterie et Michel Molines à la contrebasse elles arrivent à restituer cet univers particulier de vocalises à plusieurs voix.
On entendra My tree sur laquelle le groupe part en improvisation avec l’aide de Leïla Martial ; Les pieds nus ; Arpeggio pour rythmique et pour finir la très reconnaissable Nuits pygmées sur laquelle Leïla Martial viendra prendre le lead.
Charlotte Gillet Ulysse, Caroline Costalat, Emmanuelle De Gasquet, Isabelle Etienne Husson, Maud Borely, Rita Dransart, Sophie Duchamp, Cloé Kubiak: voix ; Michel Molines: contrebasse; Roland Merlinc: batterie ; Sandrine Marchetti: piano