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“Blue Drag” par Valérie Jacqmain

Un nouveau groupe est né….

Dans l’univers musical de la guitariste jazz / swing Valérie Jacqmain – ex Elles’wing – ça bouge. Si le groupe cité a définitivement tourné la page de la scène jazz, certains membres ayant opté pour une direction toute différente, Valérie, elle, continue sur la lancée de sa propre voie musicale, avec pas mal de projets en tête. Chronologiquement, on devrait commencer avec “son” bébé, “Swingjetheme Valérie”, un bébé qu’elle a sérieusement repris en mains depuis quelques temps, en peaufinant ou en enrichissant son répertoire. “Swingjetheme Valérie” a déjà six ans d’existence, six ans passés au service de la chanson française, et du swing manouche. L’idée de Valérie ? Le transformer en trio, une idée encore en pleine maturation, dont on devrait connaître l’arrivée en début d’été 2023 si tout va bien. Pour ça, Valérie s’entourera d’une contrebasse, et d’un vent – à moins que ce ne soit d’une seconde guitare…

L’été 2022 aura été profitable à Valérie Jacqmain. En premier lieu parce qu’elle a intégré le quintet trentenaire (mon Dieu, déjà !) de soul, de blues, de funk, “LadyBird’z”. Elle y remplace le guitariste Michel Rodriguez. On peut rappeler que ce groupe est né de la passion de trois sœurs, les soeurs Bonfiglio, que l’on peut toujours retrouver sur scène avec plaisir : Angela est à la batterie, Isabelle aux claviers et au chant, et Cathy au sax et au chant. Pour compléter le quintet, restent les deux Valérie, Rodriguez à la basse et au chœurs, et Jacqmain à la guitare et aux chœurs.

Mais la vraie nouveauté, c’est “Blue Drag”. Au moins dans sa version quartet. Car “Blue Drag” est le fruit de la collaboration entre Valérie Jacqmain et le trompettiste David Alexandre Bernardo. Ils se sont rencontrés à l’école de jazz de Montpellier, ont commencé à jouer en duo ici et là, puis ont évolué un temps en un vrai duo, “Ces deux-là”, avant de se décider à “monter en gamme” en envisageant la forme quartet. Et ils ont trouvé, pour les accompagner dans cette aventure, le contrebassiste Victor Ibanez, et le guitariste Stéphane Gobbi, guitare lead dans la formation, au même titre que Valérie. “Drag Blue” nous offre, nous ouvre l’univers des standards de La Nouvelle-Orléans, un vrai DixieLand Book..

Valérie Jacqmain ne manque pas de travail. Et on se languit de la retrouver sur scène, quel que soit son projet.

 

 

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