chronique de CDInterviews

Maëva da Justina : le futur album “Loony Tone” est en bonne voie….

Pour faire suite à l’entretien de juin 2020 (voir ici)

La session d’enregistrement a démarré, et bien démarré. Maëva da Justina s’est, pour l’occasion, entourée de quatre “voix”, mais aussi quatre amies, toutes appartenant à la classe de chant-jazz de l’E.N.M. de Villeurbanne, pour monter son quintet vocal reprenant des standards du jazz.

Des standards dont les arrangements peuvent être repris par le groupe, ou pas, si les morceaux le sont déjà pour quatre ou cinq voix.

Leur travail est tout récent puisqu’il a commencé en janvier dernier. Et les cinq voix qui se partagent la scène, a cappella, appartiennent à Aurore Jeantet, Pauline Betuel, Marion Carducci, Louise de Valence… et bien sûr Maëva da Justina. L’impulsion de chanter ensemble étant là, il fallait que les cinq voix s’harmonisent… un simple détail puisqu’elles se départagent très bien, dans leurs différences : Aurore, c’est la voix basse, plutôt “soul”, Marion est dans le “groove”, avec sa voix plutôt “rock ou blues” medium-grave, Maëva est plus suave avec sa voix très “swing”, Pauline est plus dans l’aigu avec une voix “angélique”… quant à Louise, qui peut flirter avec les suraigus, elle est véritablement le liant entre toutes…

Parmi les titres que l’on pourra trouver embellis par ce quintet, citons Satin Doll du grand Duke Ellington (morceau arrangé à l’origine par K.Shaw), Bei mir bist du shein, un standard yiddish dont Louise a fait tous les arrangements ou encore ce morceau brésilien – une bossa – How sensitive où là c’est Maëva qui a repris les arrangements…

Mais on imagine bien que la liste est loin d’être close, car le quintet a bien l’intention de s’ouvrir à plusieurs styles de musiques, en gardant à l’esprit que les sonorités jazz devront être là et bien là.

Cinq voix féminines réunies ?… On languit d’écouter le résultat. Et on leur souhaite le meilleur.

 

Sur la photo de Madelaine Ré, de gauche à droite : Louise de Valence, Aurore Jeantet, Marion Carducci, Maëva da Justina et Pauline Betuel.

Ont collaboré à cette chronique :