14/10/2023 – Natural Woman Band à Lorette avec le Rhinojazz(s)

14/10/2023 – Natural Woman Band à Lorette avec le Rhinojazz(s)

Le maire de la commune de Lorette qui nous accueille ce soir prend la parole pour remercier les organisateurs du Rhinojazz(s) et le public venu très nombreux ; puis Ludovic Chazalon introduit le groupe Natural Woman Band qui va animer cette soirée.

Pour appréhender l’ambiance, imaginez devant le rideau sombre de la salle : à cour le guitariste Laurent Gilly, flanqué de son homologue bassiste Thibault Vigorie, à côté de Joe Klink derrière sa batterie Ludwig. À jardin, Frédéric Carbonnery derrière ses deux claviers Nord, puis la section cuivres composée de Franck Mottin au saxophone, Vincent Labarre à la trompette et Christophe Allaux au trombone. Tous ces musiciens sont vêtus d’un costume noir, d’une chemise blanche, d’une cravate noire et de baskets blanches ! C’est cette uniformité qui va mettre en valeur la variété et la préciosité des tenues de Tatiana Gronti, la chanteuse du groupe (robe bordeaux à manches longues et dos nu, parsemée de touches mobiles argentées, bijoux strassés et escarpins irisés à hauts talons), de Natacha Kanga, sa première choriste, alto, à la robe blanche où les franges sur le devant de celle-ci se meuvent au gré des chorégraphies, tandis que l’autre choriste, soprano, est parée de bijoux en strass et sa robe blanche est pailletée.

Le spectacle peut alors commencer avec Think tandis que Tatiana nous exprime son souhait que « le public vibre » pour rendre hommage à Aretha Franklin, qui est la base du spectacle de ce groupe. Il faut « tout faire pour s’aimer ce soir ». Suivent alors Respect, You’re all all I need to get back, Until you come back to me, tous ces morceaux étant très bien mis en valeur par la section cuivres. Avant Call me, la chanteuse, finement ironique, évoque les portables et nous conseille de « s’appeler avec nos yeux ». Nous aurons, toujours mis en valeur par la section cuivres, Don’t play that song, I never loved a man, Baby I love you, Since you’ve been gone, The house that Jack built, The weight et Save me.

Puis  vient un petit discours sur le blues, la présentation du guitariste qui nous gratifie d’un magnifique solo en préambule de Chain of fools et Do right woman. Elle descend ensuite dans la salle à la rencontre du public avant de chanter en duo avec le saxophone I say a little prayer en précisant auparavant qu’elle a « une pensée pour ceux qui ont besoin qu’on prie pour eux ». Ce sera ensuite Ninety six years avant que Tatiana rappelle la genèse du gospel, le rappel des luttes pour les droits civiques, la nécessité de faire des efforts ensemble. How I got ever précédera Rock steady.

La chanteuse sort de scène, revient rapidement retrouver le public qui s’est approché du bord de scène et entonne, micro à la main, Natural Woman en communion totale de mouvements avec ses choristes, mouvements amples des bras et paroles rapides, engagées…

Aretha Franklin aurait certainement apprécié ce moment de célébration, de sentiments positifs par le biais d’un groupe toulousain de grande qualité musicale et de grand engagement humain…

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