Au printemps dernier, nous avions été séduits à La Clef de Voûte par le quartet d’Hugo Diaz venu concourir pour le tremplin organisé annuellement par les étudiants d’Un Doua de Jazz qui ne s’étaient pas trompés en le plaçant en première position. Et ce soir, nous avons le bonheur de retrouver ce quartet né en 2021. Ce projet du saxophoniste soprano s’intitule Confluences.
Ce groupe « strasbourgeois » est composé d’Hugo Diaz, de Vladimir Torres, le Bisontin et sa contrebasse, d’Alexandre Cahen au piano et de Louis Cahen à la batterie. En étudiant les parcours respectifs de ces quatre jeunes virtuoses, nous pouvons appréhender l’origine musicale et la diversité de leur jeu, leur engagement positif dans la réussite de la fusion qui en découle. Hugo Diaz remercie le festival, les organisateurs… et le public présent.
Puis vient le moment de faire « ce voyage au fil de l’eau » comme il nous l’explique. Rires et dérives suivi de Confluences qui donne son titre à l’album qui va être enregistré et que nous pourrons acquérir début 2024… My own folklore, morceau écrit par le pianiste, précédera Allers retours aux sources et Aigo où Vladimir nous fait partager d’entrée la musicalité de sa contrebasse, avant Electrolyse, ultime partage avec le public.
À Lyon, nous avons une confluence de deux fleuves et ce soir nous avons eu la confluence de tellement de positifs qu’il serait difficile de les énumérer : tradition et modernité, solos et unité du groupe, densité et douceur des thèmes, instruments et électronique savamment dosée… Le mieux sera à l’avenir de se laisser flotter dans cette bulle musicale d’Hugo Diaz Quartet…
