06/05/2024 – Avishaï Cohen à l’Espace Malraux de Chambéry

06/05/2024 – Avishaï Cohen à l’Espace Malraux de Chambéry

Belle soirée à Chambéry ce soir !

Avishai Cohen a placé un grand soleil afro-caribéen dans sa contrebasse.

C’est le dernier concert suite à dix dates, nous dit-il, et il nous présente en début de set les musiciens, des complices de la scène jazz new-yorkaise et citoyens du monde.

Il en connaît certains de longue date, et quelle complicité musicale pour ce projet latino, intense, irrésistible.

Ça débute fort avec The healer (le guérisseur), comme une litanie mais qui n’en est pas une, tant ces musiciens sont uniques et excellents en performance live !

L’intro, comme toutes les intros, est à la contrebasse et tous chantent. Caliente !

La rencontre avec Abraham Rodrigues Junior aux congas et vocaliste de renom a créé un univers traditionnel par le choix de certains morceaux avec en filigrane l’Iroko, cet arbre maudit et vénéré.

Je ne peux vous citer tous les morceaux joués ce soir, il y a des classiques cubains, en passant par la Jamaïque, influence de José Angel, et des créations aussi bien sûr.

Une rumba pleine de volupté est portée par le chant de Virginia Alves, sensuelle vocaliste espagnole.

L’incroyable et excellent saxophoniste Yosvany Terry, surnommé amicalement prophète d’Haward, pose son instrument et rejoint les percus, un chékéré en main et le groove monte, monte.

Diego Urcola avec sa trompette apporte tout au long de la soirée sa touche Argentina Buenos Aires et Amérique du Sud.

Abraham sollicite la salle… Tcha-tcha, bougez, dansez, osez, chantez, c’est simple « Make my dream come true ».

Les cordes de la contrebasse de Avishai Cohen vibrent et sonnent sur un solo de notes intrépides comme si il était facile de jouer ainsi…

Le public se lève. Nous nous régalons dans la grande salle Malraux passant de Exodus Song, l’original chanté en anglais « Then I see a land Where children can run free » magique, à  A Bailar Mi Bomba jusqu’au rappel.

Banda Iroko nous a tant donné à écouter et vibrer, encore et encore ce soir.

Au rappel, José Angel, jamaïcain de New york, nous propose No woman, No cry. La salle est debout, renversée d’émotion et sera joué en ultime au revoir Abie’s thing, Abie, le prénom de tous les jours de Abraham Rodrigues Jr, Buena noche, buena noche… et si c’est la der tant pis dansons, dansons nous disent les notes du saxo et du trompettiste.

La nuit sera bonne après ce voyage populaire et interculturel aux sources du monde, avec les divinités Yoruba d’Afrique de l’Ouest.

 

avec

  • Avishai Cohen: contrebasse, voix
  • Abraham Rodrigues Jr : congas, voix
  • Yosvany Terry: saxophone, chékéré
  • Diego Urcola: trompette
  • Jose Angel: percussions, voix
  • Virginia Alves: voix

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