Bernard Jean vibraphoniste émérite de son état nous promet une soirée dédiée au groove avec comme référence deux reprises de Roy Ayers, un de ses maîtres du vibraphone.
Le set débute dans cette veine avec une composition Like Ayers dédiée justement à Roy Ayers qui précède une reprise de son tube Everybody loves the sunshine où Rémy Kaprielan outre assurer à la batterie se charge de la voix.
Après deux morceaux up comme Le chemin de Sabia arrive enfin le moment torride de la soirée avec « le » slow (si si, cela existe encore même si d’aucun le dissimule sous le terme de ballade (avec deux « l ») I can’t make you love me, « Slow » qui monte quand même assez vite dans les tours !
Le premier set s’achève sur une autre composition de Bernard Jean : Sweet Groove. Et effectivement le titre est mérité. La jeunesse à l’orchestre se tortille en rythme sur ses chaises et semble regretter avec raison l’absence d’un dance-floor.
Le second set sera assurément très groove avec quelques compositions qui appellent à se remuer ce que l’on a derrière avec pour commencer Inside the movement qui donne le nom au groupe. On « calme le jeu» (façon de parler, quand on voit et entend le job abattu par Greg Théveniau à la basse ) avec You and the light … in the ochre shades … dédiée à la femme de Bernard. Vibraphone et clavier, tenu par Fabrice Tarel, partent en battle sur une rythmique des plus soutenues.
Final sur Thank you Mr Clinton dedié à … vous l’aurez compris ! Et là, je peux vous l’assurer, Bernard a mouillé les mailloches ! Ça allait funk et vite, soutenu par la batterie et la voix de Rémy.
Rappel il y aura (forcément) avec Sugar (gros beat sur ce morceau et quelques accords très doux rien qu’au vibraphone)… avant de repartir dans les watts.
C’était la première représentation en public de ce nouveau projet. Essai transformé !
Bernard Jean: vibraphone ; Fabrice Tarel: clavier ; Greg Théveniau: basse ; Rémy Kaprielan: voix, batterie