Après deux concerts à l’ENM la semaine précédente, ce big band arrivait à jazz à Vienne pour en découdre. Opération réussie.
A la fin, une partie de l’assistance, les plus courageux, engageait une forme de salsa très libre. Pas évident de faire swinguer et chalouper un orchestre d’une vingtaine de musiciens, sur une partition des plus risquée. Mais quel pied à ressentir le tempo cubain ou brésilien si finement joué par la section rythmique, basse, batterie, percussions, piano, et laisser courir la mélodie en nuances de pupitres et harmonies cousues main.
Le groupe a laissé à plusieurs reprises la place à des solistes tous plus convaincus et convaincants les uns, les unes, que les autres, assurant le show.
Le public ne pouvait que réagir positivement. C’est toujours ça que les tristounets et les entravés de la liberté n’auront pas.