À l’issue du concert de la Delio Valdes, un podium est rapidement installé au pied de la scène dans « l’orchestra » du Théâtre Antique permettant ainsi aux équipes techniques de travailler sur ladite scène pour faire place nette (au passage un immense coup de chapeau à ces techniciennes et techniciens qui « assurent grave » tout au long de la quinzaine. Leur ballet aux changements de plateaux est un spectacle à part entière).
Une table avec des platines est branchée et le DJ Lefto Early Bird, dans une quasi-obscurité, entame son set à 04 h 25, presque à l’heure prévue.
Bizarre de s’appeler « Lefto » quand on finit la nuit ; « Couftar » aurait été plus adapté !
Toujours est-il que c’est donc ce DJ qui a été choisi pour conclure la All Night Jazz de cette quarante-troisième édition.
Il va reprendre un mix des styles de musiques déjà entendues au cours de la soirée, à savoir de l’éthio-jazz, de la salsa et de la cumbia. Les courageux de la dernière heure ne seront pas dépaysés et pourront danser sur l’orchestra sans craindre de découvrir quelque chose.
Une fois la scène débarrassée, des techniciens, des bénévoles s’y aventurent et la transforment en carré VIP pour les « badgés » de Jazz à Vienne. Et ça s’amuse, la décompression de la quinzaine passe par là. Les éclairagistes remettent les lumières et le Théâtre Antique devient un dance-floor.
Proposer un DJ, aussi bon soit-il, pour conclure une quinzaine dédiée à la musique de jazz en live me semble être un choix douteux et nous a privés d’une éventuelle découverte ou d’un atterrissage en douceur. Comme le mentionnait Christophe Moussé dans sa chronique (voir ici) les Moon Hooch ou le duo Segal/Cissoko ont fait défaut.