Afin de ne pas répéter la déconvenue de la veille, la direction du festival a décidé d’installer les concerts de l’après-midi à couvert dans la Maison St-Charles (Lyon 1ᵉʳ). Les conditions ne sont pas aussi agréables que la promesse du jardin, mais au moins nous sommes assurés de ne pas finir rincés.
Le set d’ouverture est celui de l’atelier jazz de Steven Criado du C.R.R. de Lyon. Un quartet de musiciens et une chanteuse et un chanteur.
Ils reprennent quelques standards (Knowledge of good and evil d’Esperanza Spalding ; Charms of the night Sky de Dave Douglas ; The island d’Ivan Lins ; Don’t know why le tube de Nora Jones écrit et composé par Jesse Harris) et finissent par une composition du pianiste Aidan Khadija : Bulle.
Le rappel se fera sur What is this thing called love de Cole Porter combiné à Hot house de Tadd Dameron emmené à un rythme soutenu et avec forces vocalises.
Il est bien que des festivals offrent une scène à des musiciens professionnels en devenir, nous avons pu apprécier ce soir des jeunes dotés d’un superbe bagage technique et qui ont besoin de se « frotter » à un vrai public. Et le public a apprécié.
Les musiciens :
- Vincent Auduc: guitare
- Aidan Khadir: clavier
- Baptiste Faure: basse
- Kenzi Boulegheb Pena: batterie
- Tasneem Haroun-Gagnaire et Valerio Di Nardo: voix
