
Lors de sa présentation d’usage, François Dumont d’Ayot ne manque pas de rappeler les misères subies par le festival avec une chute drastique de ses subventions, chute apprise très tardivement. Ceci explique la disparition d’un groupe prévu en soirée.
Nous aurons quand même droit à trois sets cet après -midi
À commencer par l’Atelier jazz du C.R.R de Lyon de Cyril Billot. Ce dernier est le professeur de contrebasse au C.R.R. de Lyon, il succède à son maître Jérôme Regard.
Bien qu’absent, il présente cinq jeunes bien formés et tout heureux de se produire devant un vrai public, quoiqu’un peu clairsemé. Ils sont donc déjà complètement autonomes.
- Sophie: flûte
- Clovis: contrebasse
- Quentin: piano
- Arturo: guitare
- Fabio: batterie
Ils débutent par blues très classique histoire de nous chauffer les oreilles, Fried Pies de Wes Montgomery.
Suit Grow de Philippe Dizack avec à la clef un solo de batterie de Fabio. Arturo est très à l’aise sur sa guitare.
On change de registre avec une valse, Brazilia de Walt Weiskopf.
Begging de Mathias Eick est une ballade sur laquelle la flûte est devant, mélancolique à souhait.
Shut your mouth est un morceau plus enlevé de Joshua Redman. Arturo se lâche sur un superbe chorus.
Lost de Wayne Shorte est le prétexte à un autre solo de batterie et toujours une jolie voix à la flûte.
Africa est une compsotion d’un trompettiste chilien, Sebastian Jordan, Arturo étant chilien, il a une prédilection pour ce morceau très « up ».
Et l’on se quitte (trop vite) avec Chick’s tune de l’immense Chick Corea.
À côté de morceaux de grands maîtres, ce talentueux quintet d’apprentis jazzmen à su nous faire découvrir quelques pépites moins connues.