07/06/2024 – Under the Stars chez Mademoiselle Simone

07/06/2024 – Under the Stars chez Mademoiselle Simone

Nous assistons à une première mondiale chez Mademoiselle Simone. C’est ici que le batteur Sangoma Everett présente son nouveau quartet Under the Stars.

L’entame se fait d’une façon très classique en trio piano/contrebasse/batterie.

L’esprit de Bill Evans n’est pas loin.

Arrive la flûtiste Lisa Meignin dont c’est le premier concert à Lyon pour Ceora, de Lee Morgan.

Leur version de La Javanaise est très personnelle et mélodique, pétrie d’improvisations.

Du saxophoniste Kenny Garrett la magnifique composition Sing à Song of Song. Personnellement je découvre le pianiste Bruno Delanchy dont le jeu est très aérien et imagé. Sur ce morceau Sangoma nous livre un premier solo bien dense où son tom est très sollicité.

Avec Prelude to a kiss de Duke Ellington l’ambiance se calme. Sangoma en profite pour quitter la scène et laisser les clés à Lisa qui propose un joli dialogue romantique avec le piano. Puis Sangoma revient pour les accompagner aux balais. 

On continue l’exploration des grands classiques du jazz avec The Jitterbug Waltz de l’immense pianiste Fats Waller. Encore un dialogue ciselé entre flûte et piano. Il sera suivi d’un chorus aux petits oignons dont Christophe Lincontang a le secret.

Le set s’achève avec Someday We’ll Meet Again de Les McCann.

 

Le second set reprend avec un thème de Sonny Rollins Sonny Please.

Puis on aborde le morceau très calme de Charlie Hadden First Song.

Retour aux classiques avec une version « valsifiée » de Take the A train de Billy Strayhorn attribué comme souvent à Ellington . Sangoma nous indique qu’il préfère la jouer en « 3/4 » plutôt qu’en « 4/4 » et cela change bien les choses.

Oscar Brown Junior a écrit les paroles d’Afroblue composé par Mongo Santamaria. Lisa la joue avec une flûte basse et Sangoma chante !

Where are our friends est une composition de Sangoma créée il y a plus de trente ans lors d’une randonnée au Maroc avec son épouse, une première pour lui qui n’avait jamais pratiqué cette activité à l’époque. Elle se termine par une poésie de Sangoma qu’il nous déclame en talk-over.

Nous nous receuillons avec Naïma la fameuse ballade de John Coltrane.

Et l’on finit avec Everywhere Calypso de Sonny Rollins. Sangoma se lâche sur un solo massif. C’est beau de finir dans l’allégresse.

Le rappel se fera sur Ceora. Puis un « blues en B flat » (Si bémol majeur)

 

  • Lisa Meignin: flûtes ;
  • Bruno Delanchy: piano ;
  • Christophe Lincontang: contrebasse ;
  • Sangoma Everett: batterie, voix

Auteurs/autrices