
Le Club (de minuit) est inauguré par le régional de l’étape, le tromboniste et vocaliste, Robinson Khoury, jeune et déjà habitué des différentes scènes de Jazz à Vienne.
Discrètement auréolé de son récent prix Django Reinhardt (meilleur musicien de jazz français de l’année décerné par l’Académie du Jazz) il vient nous présenter son dernier projet « Mÿa ». Une exploration du trombone en profondeur dans une version électro.
Ses partenaires sont Anissa Nehari aux percussions et Léo Jassef au piano et au synthétiseur.
Avishai Cohen a fait durer le plaisir au Théâtre Antique alors la salle tarde à se remplir, mais elle finira par afficher complet avec une file d’attente au cours du concert, c’est plutôt rare, surtout pour un premier soir
Le premier morceau est un bijou d’électronique et d’effet. Robinson est aux bidules et Léo au synthétiseur. Anissa explore son set de percussions. Le niveau est très relevé et l’univers proposé est tout sauf calme. On sent la maitrise des trois musiciens. Ceci est de bel augure.
Sur le second morceau, Robinson ne joue qu’avec la coulisse, c’est surprenant et intrigant, mais c’est avec tellement de naturel que je doute que tout le monde l’ait remarqué.
Puis les voix se libèrent et chacun vocalise à l’unisson ou en canon pour donner une nouvelle dimension à ce set onirique.
Progressivement tout le public se retrouve embarqué par l’intensité de la proposition et l’engagement des musiciens. Nous avions aimé le disque, nous avons adoré le live.
-
Robinson Khoury: voix, trombone, synthétiseur
-
Anissa Nehari: voix, percussions
-
Léo Jassef: piano, synthétiseur