28/06/2025 – Les Doigts de l’Homme à Cybèle

28/06/2025 – Les Doigts de l’Homme à Cybèle

La scène de Cybèle en cette fin d’après-midi de samedi, plus une chaise disponible et des centaines de personnes tout autour. La veille, plus de dix mille personnes ont été comptabilisées ici-même !

Les Doigts de l’Homme font recette.

Depuis plus de vingt ans le groupe ce groupe, fondé par Olivier Kikteff, a apporté nouveauté et humour à la musique de Django en particulier et manouche en général.

Aujourd’hui, ils viennent présenter en « deux services » leur nouveau double album composé d’un volet acoustique et d’un volet électrique « Erratic, The art of roaming » qui célèbre leurs vingt ans d’aventures.

A Cybèle ce soir, ils nous livrent la version acoustique. Pour la suite, ça sera au Club, à minuit.

Le set démarre fort avec Dreaming of my Brothers de Benoît Convert en hommage à ses « frangins d’amour » du groupe. Les dix huit cordes des trois guitares filent avec un son aisément identifiable, celui des « Doigts »

Etoiles filantes de Benoît rappelle la pluie d’étoiles filantes du 9 octobre 1933 en Amérique, plus de deux cent mille étoiles filantes en une nuit, épisode qui a semé l’émoi dans les populations et qui a jalonné l’instauration d’un capitalisme « dévastateur » (sic)

Nazim Song est dédiée au percussionniste du groupe en souvenir d’une soirée un peu déjantée.

On passe ensuite à un « quart d’heure à l’ancienne, comme quand on était petit », nous annonce Olivier. Là, le set bascule en manouche pur sucre avec Mixture, puis après un long solo de Benoît seul en scène, on reconnaît avec gourmandise Indifférence (la très belle valse de Tony Murena) sur un arrangement d’Olivier Kikteff.

C’est peut-être « classique » mais ça tricote grave.

Les quatre « cordes » quittent la scène « normalement on laisse jamais Nazim seul pour un solo mais il y a sa famille, alors … » de l’humour d’Olivier Kikteff tout craché.

Le final se fera sur Mumbo jumbo d’Olivier. Un morceau très speed, c’est dire quand on connaît la virtuosité du groupe.

Le problème de Cybèle, c’est que les rappels sont proscrits en dépit de l’impressionnante « standing ovation » à laquelle « Les Doigts » ont eu le droit.

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