Comme le mentionne la présentation de Blu Wulú : « C’est un boucan jouissif, une fanfare foutraque et contemporaine. C’est un feu de joie autour duquel dix musiciens et musiciennes apportent leurs spécialités pour le grand festin. Il y a du créole, du mandingue, du presque savant, du surtout pas sérieux là-dedans. », nous ne pouvons que souscrire.
D’entrée avec Lassa le public est mis au parfum. Les rythmes fusent à gauche, à droite, au centre. Ça discute, ça communie, ça exulte. Les trombones bataillent avec les trompettes. Le griot burkinabé Boubacar “Papa” Djiga se lâche sur son n’goni puis son tama (talkin’ drum) et son doun doun. Le sousaphone et le tuba débarquent et se posent en arbitre.
C’est la fête !
Manouche Fournier pour faire passer le temps entre deux morceaux n’hésite pas à nous instruire par une définition de son cru « Le blues c’est l’art de jouer faux mais avec un n’goni accordé »
Avec Sound of light, Manouche se transforme en rappeur porté par sa troupe.
Autre citation du boss à la vue de courageux dans le public en train de danser sur Jour de fête « Quand le corps est là, le cul n’est jamais bien loin ». Parfaite liaison pour lancer Any body.
Rémi Gaudillat a composé un hommage à Lester Bowie sagement appelé Lester. (On se souvient de son groupe caladois Dr Lester)
Et comme le bonnes choses ont une fin on se sépare sur un ardent T’as pas du feu ? En dépit de la fournaise ça danse !
- Manouche Fournier : voix, guitare, percussions
- Boubacar “Papa” Djiga: percussions, n’goni, chant
- Rémi Gaudillat: trompette
- Cédric Gautier: trompette
- Jean-Baptiste Lacou: trombone
- Caroline Sylvestre: trombone
- Rui Barossi: tuba, basse
- Léa Mercier: tuba
- Albert Gnanho: batterie
- Sylvain Félix: saxophone baryton, saxophone alto
