
Ce big band de collège venu d’Edimbourg en Ecosse regroupe aujourd’hui dix-neuf de musiciens (dont deux chanteuses) âgés de douze à dix-huit ans.
Roll’em de Mary Lou Williams (1937) démarre le set d’une façon rutilante et éclatante. La cheffe, Nicky Long, dirige d’une manière énergique et les pupitres suivent.
Mack the knife dans la version D’Ella et Louis est envoyé avec énergie. Les deux jeunes chanteuses sont impeccables. Jeunes et déjà très matures.
Pour calmer les ardeurs, nous écoutons une version pour big band de In a sentimental mood de Duke Ellington (1935).
I don’t mean a thing (If it ain’t got that swing) toujours d’Ellington (1931) dans un arrangement latin.
One more once de Michel Camilo (1994) poursuit dans l’ambiance latine, les trompettes envoient du pâté.
On revient à du plus classique avec Blue train de John Coltrane (1957) dans un arrangement pour big band par Paul Murtha avec une partie de vibraphone.
Retour des deux chanteuses pour Proud Mary la chanson des Creedence Clearwater Revival (1969) que l’on connaît aussi sous le titre Rollin’ on The River, donne un coup de booster au set. Le public tape spontanément dans les mains.
Cold duck time d’Eddie Harris (1969) nous maintient sous pression .
Où l’on retrouve les chanteuses Maddie et Alexandra pour The way you look tonight (1936). C’est joliment interprété avec des prises de risque vocal bien maîtrisées.
Pour finir le set le big band a l’habitude de jouer comme aujourd’hui Out of the doghouse d’Eric Morales (2011) sur un mode shuffle et boogie.
Le public se lève pour les applaudir une dernière fois et saluer la prestation de ces jeunes.