Je viens ici aborder une chronique particulière sur le parcours d’un festivalier de Jazz à Vienne, à savoir La file d’attente avant d’entrer à l’intérieur de l’enceinte du théâtre antique de Vienne.
Depuis que je suis abonné au festival Jazz à Vienne j’ai connu moult configurations de la file d’attente, depuis la rue Pipet, puis la place Jouvenet. Mais, ce que j’aimerais décrire ici ne sont pas les évolutions organisationnelles de cette file d’attente, mais plutôt son ambiance particulière pleine de bonhomie, parfois de mauvaise foi, mais toujours joyeuse dans la perspective qui nous anime toutes & tous : le spectacle du soir.
Alors j’ai connu les années pré-Covid où nous pouvions nous entasser sous un soleil parfois étouffant directement devant l’entrée des abonnés. Cette période était notamment marquée par les « marche à l’ombre », nos discussions étaient rythmées par les annonces de Gilou : « Attention ! Voiture » et tous le monde de se lever pour permettre le passage de la voiture vers Pipet. Le replacement dans la file d’attente étant toujours source de quelques occasions de gagner une place ou deux…
J’ai connu depuis le serpentin de la place Jouvenet, qui a bien limité les phénomènes de « grattage », même si celui-ci reste envisageable moyennant une certaine dose de mauvaise foi.
Mais, ce que je retiens de tout ça, c’est avant tout une franche bonne histoire de camaraderie, de connaissances, de rencontres et d’échanges qui s’installe au fil des années passées sur ce macadam.
J’avoue être un animal social d’origine, mais ma sociabilité est reconnaissante envers toutes les personnes que j’ai croisées dans cette file d’attente. Il y a des cas franchement positifs, d’autres moins. Mais c’est ainsi, c’est la vie ! Nos échanges jazzistiques ou autres ont toujours été enrichissants. Il faut dire que l’on se « frotte » entre gens de « qualité » : Les abonnés de Jazz à Vienne !
Je vous joins quelques photographies que j’ai réalisées de cette file d’attente, en espérant vous en donner la perspective.
Mais également, en bon Français franco-franchouillard, je vous dirai aussi que c’était mieux avant ! Cf. la dernière photo.
En tout cas, sous n’importe quelle forme, c’est toujours avec un immense plaisir que j’aborde cette file d’attente, chaque année. Merci Jazz à Vienne.
