Mathilde Gardien, chant et claviers, Romain Salmon, guitare, Matis Regnault, contrebasse et Basile Gueguen, batterie, prennent possession de la scène. Le tout frais Premier printemps de Menalua sera l’ossature de leur set de sept titres, seules la toute récente composition Home et la reprise de You’re everything de Chick Corea (époque Return to Forever avec Flora Purim) ne figurant pas sur l’album.
La chaleur de la voix aérienne est sertie dans un écrin instrumental qu’elle assure elle-même quand elle s’assoit au piano, voire au synthé. La guitare est sublime quand elle est acoustique, chatoyante quand elle est électrique. La contrebasse assure un chaleureux soutien à l’ensemble. La batterie apporte elle aussi les pierres indispensables à l’édifice. L’accompagnement est efficace, les soli pertinents.
La maison est ouverte à tous les courants d’airs, qu’ils soient jazz, brésilien, scat, chantés en français ou en anglais. Se sont succédé Murcia, Vole, Intruders, Opa, Home, You’re everything et Somewhere.
Menalua nous a proposé quarante six minutes d’une musique inventive, raffinée, tour à tour délicate ou enlevée offrant une palette sonore variée autour du duo voix/guitare. On maintient le cap du haut niveau…
