05/08/2025 – NKC Project au Blue Motte Jazz Festival

05/08/2025 – NKC Project au Blue Motte Jazz Festival

NKC … késako ? C’est simplement l’acronyme de Nat King Cole (1919-1965). Ouf, nous sommes en pays de connaissance ! Le pianiste et crooner légendaire nous a quittés il y a soixante ans.

Le quartet NKC Project emmené par le chanteur Thierry Camacho nous propose donc un hommage exclusivement consacré au répertoire du King. En moins d’une vingtaine de morceaux, ils nous brossent un paysage (quasi-)complet puisqu’il en a chanté plus de trois cent cinquante ! (Source « The complete Capitol recordings » publié en 1981). On retrouvera dans leur répertoire de nombreux titres de l’album « After Midnight » (1957).

  • Could ‘ya, une première chanson où le scat montre la belle technique du chanteur
  • That’s whatT, le chanteur du NKC Trio la joue encore en scattant
  • Candy*
  • Straitghen up and fly right
  • Sweet Lorraine* chanson qui marqua presque par hasard les débuts de Nat King Cole comme chanteur (parce qu’avant de la chanter dans une auberge en 1937, il se « contentait «  d’être pianiste)
  • It’s only a papier Moon*
  • Don’t blame me, la première ballade de ce soir. De la douceur à l’état pur.
  • Night and day (de Cole Porter), avec une belle intro à la batterie de Serge Puchol
  • Love for sale (de Cole Porter) également interprétée par Billie Holiday (mémorable) ; Ella Fitzgerald et tant d’autres…
  • Orange colored Sky, un morceau moins connu, écrit pour big band, qu’importe, le NKC Project l’a adapté pour le quartet.
  • Don’t let it go to your head*
  • You’re Looking at me
  • Let’s fall in love
  • What is there to say
  • My baby just cares for me, que l’on connait surtout par Nina Simone
  • (Get Your Kicks on) Route 66*
  • L.O.V.E., probablement le titre le plus connu du King. Parfait pour un rappel.

En un peu plus d’une heure, ces quatre-là nous ont replongé dans l’univers du pianiste-crooner parti trop jeune, mais qui a laissé un héritage indispensable dans l’histoire du jazz. Les trois musiciens qui entourent le chanteur, des vétérans du jazz s’appliquent à retranscrire l’ambiance particulière des interprétations du dandy crooner. Le jeu de guitare « vintage » de Jean-Claude Lorenzino convient parfaitement l’exercice. La basse de Gérald Bataille et la batterie de Serge Puchol complètent à merveille le dispositif. Hormis le soleil radieux et le ciel sans nuages, on pourrait se croire dans un club.

Les musiciens :

  • Thierry Camacho: voix
  • Jean-Claude Lorenzino: guitare
  • Gérald Bataille: basse
  • Serge Puchol: batterie

*: de l’album « After midnight » (1957)

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