En 2023 à l’issue de Parfum de jazz Lise Bouvier a eu l’idée de faire parler Mona Lisa en chanson. De là est venue l’idée de dépeindre des toiles majeures en musique et en chanson.
Lise Bouvier et Rémi Bioules ont donc écrit et composé des chansons en rapport avec près d’une vingtaine de toiles de grands maîtres.
Rémi est au clavier et donne l’assise musicale. Lise chante, joue de la flûte voire du trombone.
Nous verrons
- « la Joconde » de qui vous savez
- « Le déjeuner des canotiers » de Renoir
- Gustave Courbet et son autoportait « le désespéré »
- Pour le tableau de Klimt le baiser, Lise passe au clavier et Rémi au sax
- « Taureaux traversant un lac devant Ballachulish » de Rosa Bonheur
- « La danse » de Matisse
- « American gothic » peinture iconique de Grant Wood
- « Le radeau de la Méduse de Jericho » sur le thème de Les copains d’abord de Brassens
- « Le petit Bachus malade »(1593) de Caravage illustré en musique par Lascia la spina de Haendel ou la voix de Lise est accompagnée au seul saxophone. Ça prend aux tripes.
- « Deux papillons dans le désert » : Dali est là .
- Changement d’ambiance avec « Guernica », le drame du 26 avril 1937. Lise entame sa chanson par un râle et des cris exprimant la violence, les bombardements, les massacres, les déflagrations, les agonies… la paix assassinée. Si seulement on pouvait se dire que ce tableau n’était pas d’actualité !
- Une nativité de Boticelli exposée au Petit palais d’Avignon est prétexte à une berceuse (Lise au clavier et Rémi au sax alto)
- « Terrasse du café le soir » (en Arles). Van Gogh a écrit plus de huit cents lettres. Lise en imagine trois.
- Sur un tableau abstrait de Kandinski devant l’impossibilité de créer une musique cohérente, Lise décide de faire chanter la salle en canon, répartie en trois groupes … c’est complètement abstrait et rigolo.
- Tableau d’Anita Malfati, peintre brésilien, illustré par une chanson brésilienne où Lise complète la voix par le trombone.
- Un tableau en Afrique du Nord est prétexte à une version enlevée de Caravan.
- « La jeune fille à la perle » de Wermer sera illustrée par un rap avec Rémi au canon. Le visage est remplacé par un effet de morphing par celui de Greta Thunberg.
- Le dernier tableau est de Frida Kahlo « les deux Fridas » et sera matière à un tango.
C’est à une belle et véritable performance que nous ont convié les deux musiciens. L’exercice est original et le rendu captivant.
