C’est la rentrée au jazz club viennois. Roger Boghossian se réjouit d’avoir pu passer le cap de la première année et indique que jazz club va poursuivre son rythme de trois séries de concerts réparties une fois par mois sur un week-end.
Ce soir, il sort de sa programmation habituelle en mettant à l’honneur le tango argentin et son représentant le plus célèbre, Astor Piazzolla, avec le Trio Berman.
Celui-ci ne nous laisse pas moisir et entame son set par le celébrissime Libertango (1973).
Suit Milonga sin palabras (Milonga sans paroles)
Vertige est une composition pour clarinette et piano inspirée bien sûr par la musique d’Astor Piazzollla.
Le trio enchaine par une musique de film composée par le maître, Oblivion (?).
Retour à l’histoire du tango avec une transcription pour le trio du Café 1930, où l’on retrouve la dimension chambriste de Piazzolla.
Horacio Salgán (1916-2016) contemporain de Piazzolla a écrit également de nombreux morceaux de tango comme ce Don Augustin Bardi qui rend hommage à un précurseur du tango classique.
Víctor Lavallén, bandonéoniste a dirigé l’école de tango de Buenos-Aires et a composé, entre autres, cette Aube sur Buenos Aires.
Chiquilin de Bachin est un autre tube de Piazzolla, Sandrine le chante.
Lors de son passage en France, dans les années 50, pour parfaire son art auprès de Nadia Boulanger, Astor Piazzolla a écrit des pièces de « vulgarisation » à destination des musiciens français comme ce Preparense.
Ce trio Berman a survolé en un peu plus d’une heure l’histoire du tango de Piazzolla et de ses contemporains.
Les musiciens :
- Sandrine Ravier: piano, voix
- Dominique Vandenbrouck: bandonéon
- Jean-Marc Kasbarian: clarinettes
