Et voici ensuite le projet de Manu Vallognes, bassiste très connu de la scène régionale qui nous présente ce soir « Don Salluste », projet intitulé « Jaco à Séville ». Le bassiste au groove reconnaissable, à la basse fretless six cordes est accompagné de Jean-Luc Peilhon, multi-instrumentiste (harmonica, clarinettes, shakuhachi…), Vincent Desmazière, guitare et palmas, Fabien Rodriguez, batterie, percussions, cajon et Pierre Drevet, trompettiste bien connu du public. Quant à la danseuse flamenca aux palmas agiles, ce sera Maria Gasca, professeure de flamenco très investie sur la scène régionale.
Maria Gasca nous enchantera par son art et ses différentes tenues tout au long de ce long plaidoyer autour des œuvres de Jaco Pastorius, génie tourmenté disparu en 1987. Longue tresse noire, boucles d’oreilles volumineuses noires et dorées, Maria commence le concert avec un éventail rouge, puis son art sera accompagné sur son ensemble ample, pantalon noir, de veste rouge et chapeau…
Cajon, guitare sèche, clarinette, batterie, clap des mains… la danseuse revêt un gilet rouge aux manches volantées. Liberty City… elle a mis une étole noire imprimée tandis que le shakuhachi de Jean-Luc Peilhon nous immerge dans son ambiance. L’harmonica du même Jean-Luc, la démonstration de tommettes et bâtons qui les frappent par la danseuse, le guitariste et le batteur nous immerge dans un autre univers que les afficionados connaissent grâce aux kitiplas du maître percussionniste vénézuelien Gustavo Ovalles, venu nous les présenter à plusieurs reprises dans la région…
La trompette de Pierre Drevet accompagne Maria, vêtue d’un boléro blanc doré, façon toréador, bugle, harmonica… tous se rejoignent. Invitation de John Coltrane, puis Palladium de Wayne Shorter seront les ultimes titres de ce voyage musical de Manu Vallognes et ses musiciens talentueux et multi-instrumentistes.
