07/10/2025 – Le Big Band de l’INSA à La Rotonde pour Un Doua de Jazz et le Rhinojazz(s)

07/10/2025 – Le Big Band de l’INSA à La Rotonde pour Un Doua de Jazz et le Rhinojazz(s)

En partenariat avec le quarante-septième Rhinojazz, la Rotonde de La Doua présente ce soir un double concert pour les amateurs de jazz. Depuis 32 ans, Un Doua de Jazz offre des concerts de qualité à ses auditeurs et le Rhinojazz(s) collabore avec lui depuis vingt ans… Normal, me direz-vous, puisque la mascotte de l’INSA est un rhinocéros ! Ce soir, les dix membres du seul festival jazz étudiant de France (entourés des indispensables bénévoles) nous accueillent.

Après une brève introduction, le big band s’installe, dirigé par Hervé Salamone, trompettiste lyonnais qu’on ne présente plus. Le groupe est composé, à cour, d’une section cuivres (quatre trompettes, quatre trombones, cinq saxophones), à jardin d’un clavier Nord Stage 3, d’une guitare électrique entourant une contrebasse (remplacée quelquefois par une basse électrique) devant une batterie et des percussions diverses.

Yearnin’ d’Oliver Nelson sera une parfaite introduction, suivi de Cool Yule de Steve Allen où nous pourrons apprécier Maelys au chant. The Heart of a Matter de Bob Mintzer, long, entraînant fera même danser les saxophonistes sur leurs chaises ! L’intro au piano de A Child is born de Hank Jones nous plongera dans la lumière des portables des trompettes, reprise par le public et dans cet environnement, cette ballade à trois temps lente, mélodieuse puis plus forte nous fera apprécier une mise en place impeccable.

Maelys revient pour Rehab d’Amy Winehouse où la guitare et la basse, rapides, précèdent un majestueux solo de trombone. Hunting Wabbits de Gordon Goodwin (membre historique du Big Fat Band), léger, sautillant, ponctué par le baryton, nous offre des nuances subtiles, un solo de trombone et un du sax alto. Benny Golson, qui pour Hervé Salamone est « un des plus grands mélodistes », a composé ce Whisper Not joué en son temps par les Jazz Messengers et son leader Art Blakey, met en avant le sax ténor et la trompette en solo. Dans Cute de Neal Hefti, écrit pour l’orchestre de Count Basie, la batterie est toujours bien présente pour soutenir le big band.

On ne pourra pas citer tous les noms des vingt-et-un jeunes musiciens qui composent ce big band, mais nous avons passé un excellent moment positif de partage et de jeunesse musicale de talent…

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