
Ce soir, le théâtre de La Renaissance à Oullins, en partenariat avec le Rhinojazz(s) accueille une fusion de musiciens. Sorel Eto, directeur artistique de l’Ensemble Ndima présent ce soir nous présente le projet : « le dialogue des cultures, l’unité dans la diversité… » Tout cela vivra dans ce spectacle-concert.
L’Ensemble Ndima (la Forêt en langue aka), créé il y a plus de vingt ans au Nord du Congo Brazzaville dialoguera ce soir avec Leïla Martial, Rémi Leclerc et Éric Perez, groupe occitan. Angélique Manongo, Émilie Koulé et Nadège Ndzabole, les trois chanteuses-danseuses du groupe du « peuple héritier » du Congo se présentent vêtues d’un pagne coloré et arborent une ceinture à trois étages composée de fils de tissu semblable au raphia. Les trois hommes percussionnistes-chanteurs, Gaston Motambo, Michel Kossi et Sorel Eto sont vêtus de costumes traditionnels. Leïla Martial sera aussi ceinte d’une ceinture de même type moins volumineuse.
Depuis 2018, des rencontres fréquentes ont eu lieu entre Éric Perez (batterie, voix, body percussions), Leïla Martial (chanteuse aux multiples projets et à la voix « élastique de précision »), Rémi Leclerc (clavier, voix, body percussions, danse…) et le groupe Ndima, qui cherche à promouvoir et sauvegarder le patrimoine des peuples autochtones grâce à leurs danses et chants polyphoniques yodel.
Comment imaginer la fusion qui peut se produire entre un groupe qui chante en occitan et un groupe africain ?
Comment ne pas être envoûté par un trio féminin qui ondule en cadence en utilisant les franges de sa ceinture fournie ?
Comment ne pas être subjugué par Rémi Leclerc qui semble « faire corps » avec les sons environnants ?
Comment ne pas oublier les différences ? Quelles différences ?
Nous avons participé à un concert-spectacle jubilatoire où se joue la solidarité, le respect, la communion et l’espoir positif de voir cette fusion se manifester dans le Monde…