C’est le concert d’ouverture de la saison 2025-2026 du Jazz Club Voironnais.
Après la courte présentation de la soirée par Fabien Mille, les quatre musiciens arrivent sur scène et nous emmènent vers une exploration, le tempo Brazil des compositions de Marcos de Oliveira.
Sourires et plaisir dans un mode de fous, c’est exactement ce dont nous avions besoin, et ce qu’est venu chercher le public ce soir.
Dès les premières notes, le jeu d’Hervé Humbert à la batterie donne du corps à la Samba Exaltacao, Marcos de Oliveira siffle les premières notes. Tout est posé.
Poursuite avec Como Se As Coisas Falassem, une belle composition que j’aime beaucoup. Chaque musicien donnera par son jeu du corps aux mots, des mots qui racontent ô combien les objets de tous les jours, les choses familières sont un jour des reflets de nos sentiments, de secrets intimement dévoilés.
Marcos De Oliveira est un musicien, compositeur, flûtiste né à Porto Alegre.
Il prend le temps de partager, de raconter les histoires de ses textes et avec le jeu des quatre musiciens, nous cheminons au Brésil. C’est une balade du Nordeste, la petite Afrique du Brésil ; nous flânons sur un marché ; nous écoutons les camelots proposant des gâteaux brésiliens avec des noms incroyables, mais si beaux à entendre. Le guitariste sort des sons si inattendus, mais tellement dans cette ambiance. Il y a Agua viva, l’histoire du troubadour d’Amérique du Sud à la recherche d’un mythe, du bonheur ici et atteignable un jour. Et toujours la musique, comme ce chant du Sud du Brésil écrit il y a fort longtemps, à la fin de la dictature militaire et une arrivée en France libre, comme un étonnement ; La Samba Novo est jouée et le jeu de la flûte sera un sentiment de plus, une couleur à notre peau et pour cette nuit, un rythme étrangement apaisant.
Le deuxième set est encore plus intimiste. C’est la chaleur sur le jazz club. Les oubliés du carnaval de Rio ne sont sans doute pas les perdants de l’histoire du Brésil. A la guitare électrique, Joel Rocha Almeida sort un son bandonéon tout en gardant la subtilité des cordes. C’est inspirant. Le bassiste Greg Théveniau joue depuis longtemps avec Marcos de Oliveira, il chante aussi parfois.
Marcos De Oliveira continue de créer de la musique et rend hommage au Brésil.
Qu’il continue de se produire sur les scènes jazz de France pour notre plus grand plaisir et pour donner des ailes aux couleurs du Brésil.
Ultime final avec Pau Brazil, le bois du Brésil, celui des instruments, de la maison et des histoires de la force du rêve.
Le public reprend en chœur le refrain, un hommage au Brésil par les paroles de cette chanson de Marcos de Oliveira. Plaisanter, plaire et le désir de passer un excellent temps musical,
Saudade ! pari tenu ! Merci aux musiciens et au Jazz Club.
Pour nous ce soir, c’est cette belle soirée d’ouverture de saison, rendez-vous le 8 novembre.
- Marcos De Oliveira: voix, guitare, flûte
- Joel Rocha Almeida: guitare
- Greg Théveniau: basse
- Hervé Humbert: batterie
