Oya est un groupe de potes et cadors de Montpellier.
Le set débute par un air qui fleure bon le maloya , Gran matin, en effet Valentin Jam, le batteur, est un fidèle de La Réunion.
Quel plaisir de revoir le génie de la guitare Hugo Guezbar dans autre cadre que le swing manouche. Il suit les traces de Biréli. À ses côtés, on découvre de formidables musiciens qui ne la ramène pas, mais qui envoient du lourd.
Sam’s mood en hommage au regretté contrebassiste Samuel Hubert parti trop tôt l’année passée, un bop enjoué.
Mamazurka une composition de Daniel Moreau teintée d’influences caribéennes. Un piano qui se fait cristallin pour un air de fête
Louise de Valentin Jam composée pour sa nièce.
Les temps salés ou L’étang salé (« Vous l’écrivez comme vous voulez ! ») de Valentin Jam , toujours avec en mémoire l’île de la Réunion. Avec comme depuis le début du set, un gros son d’Ezequiel Celada au sax alto.
Le set s’achève sur Agua de Daniel Moreau. Un chouette dialogue entre piano et guitare. Vélocité et légèreté sont au rendez-vous. Cela s’énerve même vers le son cubain. Il y a du Petrucciani ici.
Une heure, c’est trop court pour ce genre de set !
Les musiciens :
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Ezequiel Celada: saxophones
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Hugo Guezbar: guitare
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Daniel Moreau: piano, compositions
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Yoann Godefroy: contrebasse
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Valentin Jam: batterie, composition
